Rencontre avec Kelly Keko, illustratrice

31/05/2022 | à la une, articles, culture, talents

Kelly Keko, illustratrice, t’invite à rêver, à voyager, en 2D et dans l’espace à travers une fresque fraîchement peinte à côté du bar Douglas. Une carte postale venue tout droit de l’espace, une Space Oddity imaginée avec Stokke comme une invitation à immortaliser ton passage sur la planète Ground Control.

© Élise Augustynen

Tu as réalisé une fresque à Ground Control pour Stokke. Tu peux nous en parler ?

Cette fresque, c’est une invitation à la rêverie, à se projeter dans un endroit, au loufoque. Je l’ai imaginé sur le thème de l’espace, un univers qui m’a toujours inspiré et qui correspond à celui de Ground Control. 

Il y a un astronaute qui vole, la tête à l’envers, on ne sait pas trop d’où ça vient. Derrière le cosmonaute, il y a un alien, qu’on découvre en tournant autour. J’avais envie de jouer : chacun peut avoir sa propre interprétation. Cette fresque c’est aussi une carte postale, pour que les gens puissent se prendre en photo, avoir un souvenir de leur passage à Ground Control. Clin d’oeil aussi à l’univers de la papeterie, au papier, au courrier, qui me passionne. 

Une anecdote à nous raconter ? 

Au tout début, j’ai dû projeter le croquis sur le mur à Ground Control. J’étais hésitante, je ne savais pas si ça allait marcher, si ça allait s’adapter aux murs, au poteau. Il est 18h, il faisait encore trop jour, le croquis n’était pas visible sur le mur du fond. Je suis allée boire un verre, j’ai attendu que le soleil se couche. Je suis revenue à Ground Control pour projeter le dessin. J’étais toute seule à Ground Control. J’aimais bien ce moment d’être toute seule dans ce grand lieu d’habitude plein, de dessiner. 

Propos retranscris par Élise Augustynen le 30 mai.

Qui es-tu ?

Je suis Kelly Keko. Je suis illustratrice freelance… C’est dur de décrire son travail ! J’ai des sources d’inspiration qui sont multiples, j’aime les couleurs, le beau. J’essaye de le retranscrire dans mon travail. Je m’inspire du végétal, de la nature, du ciel, des animaux mais aussi de la culture japonaise. En parallèle, je créé de la papeterie : des sets de recettes, des calendriers, des stickers, que je vends sur ma boutique en ligne. 

Dans ce que je réalise, j’aime bien l’idée d’embellir un bâtiment, des murs gris, des murs blancs, de permettre aux autres de rêver. Je trouve que ça apporte un peu de joie dans les lieux. J’aimerais bien réaliser des fresques dans des écoles, dans des hôpitaux, d’y apporter de la couleur.

Depuis quand tu t’es lancée ?

Depuis petite, je dessine. En troisième, j’ai fait mon stage dans un studio d’animation. J’étais sûre de vouloir faire ça. Avec le temps, je me suis rendue compte que je voulais faire les choses par moi-même du début à la fin, ne pas être un simple rouage. Je me suis tournée vers l’illustration et ça s’est fait doucement. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression que mon projet est en construction. Le déclic s’est fait pendant le confinement. Ça m’a permis d’avoir tout mon temps pour m’y mettre. J’ai dessiné, j’ai pris confiance, j’ai ouvert ma boutique en ligne. 

© Élise Augustynen

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