La déconnexion est-elle la clé de la reconnexion à soi-même ?

19/04/2019 | culture, podcasts, société, utopia

Pour les prochaines vacances, vous rêvez de partir en retraite dans un monastère où le silence est roi ? Vous avez peut-être déjà configuré votre portable pour être alerté lorsque vous dépassez un temps d’écran « normal » ? Bref, vous commencez sérieusement à sentir le besoin de déconnecter de votre rythme de vie effréné et surconnecté pour éviter de devenir complètement dingue ? Et pourtant vous ne pouvez pas vous passer de votre smartphone, les réseaux sociaux sont vos outils quotidiens pour échanger avec le reste du monde et vous adorez par-dessus tout votre quartier, ses bars, ses restos et les dîners entre amis qui vont avec.

Pas de panique ! Vous souffrez seulement du syndrôme to be or not to be connected (ou NOMO pour les plus techniques).  Derrière cette question, l’enjeu n’est autre que de rester connecté à soi-même. Oui, mais comment ? Comment se déconnecter ? Combien de temps ? Faut-il partir à l’autre bout du monde ou simplement mettre son téléphone à l’autre bout de la pièce ?

Pour ouvrir la discussion, l’auteur Thomas Pelikan signe la fiction « Fairwell » (02:22) qui nous transporte à Limbé, l’un des villages les plus à l’ouest du Cameroun, où le narrateur s’est installé après avoir tout plaqué pour se reconnecter à lui-même. Dépaysement garanti !

Pour en discuter, nous recevons :

  • Thibaud Dumas : Chercheur en neuroscience, spécialiste du cerveau ; il est en train de travailler sur un livre autour des questions de la concentration et sur la déconnexion.
  • Félicie Royol : Fondatrice associée de Out Of Reach (en français : “hors de portée”, https://www.oor.zone/), une agence de voyage qui vous propose de vous déconnecter lorsque vous partez en vacances.
  • Myrtille Daburon, Responsable planning stratégique et contenus chez FutureBrand.

Une émission animée par Louis Hamelin.

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