C’est d’abord en tant que leader du trio de rock psyché Wall Of Death, avec lequel il publie deux albums en 2012 et 2016, que le guitariste et violoncelliste marque les esprits. Les titres sont en anglais, l’univers est sombre et emprunte aux groupes fondateurs du genre, de King Crimson à Soft Machine, pour en repousser les limites. Le musicien, doux, bienveillant et un brin effacé, conserve pour la suite de sa carrière son idéal révolutionnaire et son aversion pour la société de consommation.
Décidément curieux et intransigeant, l’artiste poursuit sa quête d’idéal musical et se tourne vers la chanson. Il produit pour les autres et écrit, pour lui, des textes en français. Il sort son premier EP de variété, Coups bas, en 2020, où il livre une pop qui adhère à ses codes et collabore avec des auteurs de renom (Léonie Pernet, Etienne Jaumet).

Au studio Woodland qu’il a construit à Paris, Gabriel Auguste planche sur un projet hors catégorie, son œuvre la plus radicale à ce jour : La Grande Gomme. C’est un album sous forme d’histoire tiré d’une nouvelle qu’il a écrite en terrasse des cafés de la capitale. Dans ce conte musical, cruel, politique, poétique et moral, l’artiste, toujours avide d’autres formes de création, collabore avec des grands noms de la variété : Dominique A, Alain Chamfort, Lescop, Diane Sagnier, Hubert Lenoir, Calypso Valois, Valentino Vivace. Il établit une sorte de témoignage de ce qu’il est : un artiste qui prend position.

RDV le 22 mars pour le découvrir sur la scène de Ground Control, et vous faire dédicacer ce nouvel album au shop !